jeudi 17 avril 2008


Le soleil sur le toit



A la mémoire de Charcot,
le savant voyageur et son arche en brique



Compte à rebours
Je compte jusqu’à trois
Je ferme les yeux
J’éternue
Le ciel gronde
Le temps ouvre grande
Sa gueule
Une brèche dans le mur du son
Le temps d’ajuster mon appareil photo
Je t’ai vu soleil
Je t’ai vu poussière
Une traînée de corbeaux et de mouettes
Comme sur le pont du Pourquoi-Pas ?
Ton rafiot impavide
Qui tutoyait l’ours polaire
Une montagne de cendres
De souvenirs en béton
S’éleva sur tes racines
Et des larmes muettes
Coulaient sur le cèdre
Coluche te remerciait
Pour ce ghetto du cœur
Bâti avec le sang
Et la sueur amiantée
Des damnés de la terre

Mustapha Benfodil

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bienvenu chez toi ! tu dois te reposer l'esprit dans cette jolie petite ville apres tout ce que tu as pu voir lors tes reportages téméraires.Bravo l'Anarchiste.A+

Anonyme a dit…

Bienvenu chez toi ! tu dois te reposer l'esprit dans cette jolie petite ville apres tout ce que tu as pu voir lors tes reportages téméraires.Bravo l'Anarchiste.A+