jeudi 1 mai 2008




Une petite pensée d’Alger


Eh oui, c'est la fin, et nous sommes déjà sur l'autre rive. Ne vous inquiétez pas, nous sommes bien arrivés chez nous, chez vous, à Alger, dans cette maison qui est désormais la vôtre. On est certes crevés mais surtout, surtout, remués, groggy, presque sous le choc. Sous l’effet d’un si beau rêve. On a du mal à manger, à dormir, à respirer. Amina et moi nous posons sans cesse la question : Chenôve eut-il réellement lieu ou bien avons-nous rêvé ? Oui. C’est peut-être un de ces beaux rêves qui vous laissent encore planeur le matin et affreusement triste…
Non, nous n’avons pas rêvé. Vous existez pour de vrai, fort heureusement, et c’est pour cela que l’aventure va continuer. Je vais continuer à publier les nouvelles du Roman de Charcot, et je continuerai à vous donner de mes nouvelles aussi longtemps que les dieux du ouèbe voudront de mes élucubrations.
La journée touche à sa fin et le soleil est parti tôt se coucher derrière l’épaisse brume qui recouvre l’horizon. Du reste, le mythique soleil d’Alger a été morose aujourd’hui. Il était fade, pâlichon, à l’image de mon spleen causé par un violent traumatisme post-chenevelier.
Amina et moi vous embrassons tendrement et que le rêve continue !

Mustapha Benfodil

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Chouette, après quelques jours d'absence, sans pouvor aller visiter les blogs, je reviens faire un tour ici et bonheur, je vous vois Amina et toi+une vue d'Alger! Bonheur. Même si le soleil était palichon le 1er Mai sur l'autre rive, tu as fait , vous avez fait entrer un peu de soleil dans mon coeur. Il me semble comprendre à la lecture du dernier article, qu'on peut espérer que ce blog se perpétue (peut-être avec quelques photos?) Alors, je redis "chouette et re-chouette"Je vous embrasse et je m'en vais lire les articles en retard.